Carnet de route

le turon en mode lyrique :-)

Sortie :  Turon du neouvielle (3035m) en bivouac inscription avant dim 30/07 du 05/08/2023

Le 05/08/2023 par geoffrey Rigal

Toute cette aventure commença au parking de la boulangerie mirandaise. Nous étions cinq protagonistes, entassés dans une voiture sous le poids des sacs : Stéphanie (notre accompagnatrice), Valérie, Mathieu, Anna et Geoffrey.
Après une longue route, nous arrivâmes presque à destination vers midi. Nous mangeâmes en haut d'une colline après avoir fait un petit détour pour admirer la splendeur et l'ampleur de la nature. Sauciflard, fromage, tomates et tartelettes chouquettes nous faisaient d autant plus plaisir que le soleil était au rendez-vous. Après un quart d'heure de route, nous fûmes au pied de la randonnée pour marcher sur un sentier carrossable long et monotone vers le refuge de la Glère. Nous étions exposés à la virulence du soleil et pourtant, l'air se voulait doux. Arrivés au refuge, nous fîmes le plein d'eau pour nous préparer au bivouac. Il nous restait une heure de marche avant de planter les tentes pendant laquelle l'air si doux et calme devenait frais et plus agité. Une fois arrivés, nous fûmes confrontés à une étendue majoritairement rocailleuse formant des dénivelés et des lacs. Après avoir cherché, pressés par le brouillard qui avalait les montagnes avoisinantes, nous trouvâmes un endroit pour dormir le temps d'une nuit. À mesure que le temps passait, le vent et le froid prirent de l'importance. Heureusement, Valérie était venue avec du rhum et d'autres alcools et la soupe déshydratée fit face temporairement au froid qui prenait nos doigts et nos orteils. Nous mangeâmes des cannelés à l'armagnac et du chocolat pour le dessert, un met qui vint sublimer le thé chaud pendant le quiz sur la faune, la flore et la géographie des Pyrénées. Nous nous reposâmes quand la réalité nous rattrapa. Les pleurs et les soupirs de la nature nous obligèrent à nous abriter sous les tentes, précipitant l'heure du coucher. Une fois dans le duvet, se laisser emporter par la fatigue fut compliqué en raison de l'heure et de l'eau qui s'écoulait sur notre tente, même si la fatigue de l'aventure était présente. Durant cette nuit, dormir correctement fut compliqué : du côté de la tente de Mathieu et Valérie, ils se firent réveiller par l'eau qui leur chatouillait les pieds, après s'être faufilée sous la toile, et dans l'autre tente régnait le froid, les reniflements des nez souffrants et les bruits de la nature qui rendirent le sommeil perturbé. Le froid nous paralysait les mains jusqu'à ce que le soleil se décidât enfin à partager sa lumière et sa chaleur. Le café accentua ce bien-être qui nous avait manqué durant les heures précédentes. Une fois le campement rangé, nous nous remîmes en route vers le second objectif : le turon du neouvielle. Le beau temps persistait et la bonne humeur aussi. Après nous être délestés de trois des cinq sacs qui nous auraient encombrés durant la montée, nous marchâmes en direction du col du turon.  Au fur et à mesure de la montée, les pierres du pierrier devenaient de plus en plus grosses. Nous faisions tourner le sac entre nous pour ne pas nous fatiguer. Après notre ascension au col, il nous restait à gravir la montagne jusqu'au pic. Au bout d'une heure de marche, nous y fûmes. Autour de nous, une vue autant époustouflante qu'éprouvante. Après la pause repas, nous descendîmes par un autre chemin jusqu'à rejoindre les sacs que nous avions laissés. Cette descente fut longue mais belle. Puis nous rejoignîmes le chemin carrossable qui fut interminable entre les douleurs de pieds ou de tête pour enfin retrouver la voiture.

(envoyé à l’encre invisible)







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